Une escapade à Paris... Quoi de plus romantique ? Et de sexuel !
Montmartre. La basilique, la vue sur Paris. Les pelouses, où touristes et parisiens aiment à se reposer. La main d'Esteban, le long de la cuisse de Karella (vraiment, j'aime pas ce nom. Toi tu t'es pris un pseudo latino-sexy-chocolat, moi je me coltine une marque de carrelage. Bref).
Qu'est-ce qu'elle aimait ses mains ! Ses longs doigts de guitariste, rugueux au bout, à force de caresser les cordes. Mais là c'était sa peau qu'il effleurait. Et ce qu'elle aimait plus que ses mains, c'étaient ses mains posées sur elle.
Il n'en fallait pas plus, la mèche était allumée, son imagination divaguait, sa tête chauffait, son entrejambe aussi. Elle l'attrapa par la nuque et l'embrassa. Son haleine l'excita encore plus. Et que dire de leurs langues entremêlées, de ses lèvres collées contre les siennes. De ses yeux, derrière lesquels elle devinait la même flamme qui lui brûlait les entrailles.
Leur étreinte dura une éternité. Ils se laissaient aller, sous le chaud soleil de mai. Ils devinaient le regard des touristes, mi-intrigué, mi-choqué. Tant qu'il ne freinait pas leur ardeur... Il la titillait, même.
Elle ne se lassait pas de l'embrasser, découvrant chaque fois de nouvelles astuces pour le faire décoller. Ils n'en pouvaient plus et se mirent donc à la recherche d'un coin paisible. Autant dire une utopie, à Paris, au printemps. Ils se contentèrent donc d'un arbre pour abriter leur amour, à quelques mètre des centaines de touristes.
Karella (re-berk) s'y adossa, sans cesser d'embrasser son amant -son amour-, de plus en plus langoureusement, de plus en plus profondément. Ils en étaient à un stade, où toute pudeur avait complètement disparu, où ils pouvaient s'aimer sans avoir honte de quoi que ce soit. Et c'était bon. Karella mis sa main sur son jean, entre ses jambes, et se mit à le caresser doucement. Esteban gémissait. Elle en eut bientôt marre des vêtements qui l'empêchaient de s'approprier son intimité. Elle déboutonna simplement son jeans, sortit sa bite droite et bien dure de son caleçon et se mit à la sucer goulûment, comme à son habitude.Esteban aimait ça plus que tout. Sa queue dans la bouche chaude de sa bien-aimée, sa salive, sa langue, son piercing, ce va-et-vient délicieux. Il était comblé.
Soudain, des bruits de pas et des éclats de rire, Karella se redressa, Esteban se colla contre elle, l'embrassa, de façon à ce qu'on ne remarque pas son pantalon ouvert. Les touristes passèrent devant eux, sans leur accorder un regard, et s'éloignèrent.
Esteban se baissa à son tour, s'apprêta à écarter le string de la jeune fille, et vit que sous sa jupe, elle n'en avait pas mis. Les yeux étincelants de désir, il se mit à lécher sa chatte déjà ruisselante de mouille. Karella mouillait encore plus, attrapa ses cheveux avec fougue, se retint de hurler son désir à tout Paris. Elle transpirait, en voulait plus. Sans qu'elle ait le temps de dire ouf ni qu'elle ait eu besoin de le lui dire pour qu'il comprenne, Esteban se redressa et planta sa grosse queue dans la chatte trempée de Karella. Là, elle ne put s'en empêcher, un cri de surprise et de plaisir sortit de sa bouche.
C'est trop bon, pensèrent-ils en même temps. Ils savaient que cet instant n'allait être que fugace et cela décuplait leur désir, les incitait à profiter de chaque seconde où il serait en elle. Esteban allait et venait, au rythme qu'elle aimait : doucement et profondément au début puis de plus en plus vite et de plus en plus sauvagement.
Karella se retourna, et se baissa jusqu'à toucher ses pieds, les jambes tendues, offrant à son amant la plus belle des vues. Esteban remonta sa jupe complètement, découvrant son cul.
Elle avait de la mouille partout. C'était l'occasion idéale. Il introduisit doucement sa bite dans le cul de KArella. Elle n'eut même pas mal et ils découvrirent tous deux de nouvelles sensations. Un tout autre plaisir. Esteban essaya de se calmer, il était au bord de la jouissance. Mais il n'y parvint pas. Il en voulait toujours plus. D'une main, il défit le chemisier de KArella pour enfin atteindre ses seins, qu'il malaxa avec passion. De l'autre, il inséra trois doigts dans sa chatte, pendant qu'il lui donnait des coups de queue dans le cul.
Karella laissa échapper un cri de plaisir, et sentit monter en elle les vagues déferlantes de la jouissance. Ce fut un orgasme intense, un des meilleurs qu'elle eût connu, un des plus longs aussi. A bout de forces, ses jambes lachèrent et elle se retrouva à genoux, le souffle coupé.
Rapidement, Esteban se mit à sa hauteur, et pénétra son vagin avec la rage de celui qui veut posséder l'autre. Il accéléra ses coups de rein, la main sur la bouche de Karella pour l'empêcher de crier, la frappant presque à chaque fois qu'il entrait plus profondément en elle. Le premier orgasme était à peine terminé qu'elle sentit arriver le second, l'ultime. Elle eut l'impression qu'il allait être si intense qu'il allait la tuer.
Esteban le sentit, et n'en pouvait plus. Il allait lui aussi jouir. Il continua à la pénétrer sauvagement jusqu'à ce que l'orgasme de Karella arrive.
Il ne tarda pas, et tous deux jouirent ensemble, crièrent ensemble, à chaque soubresaut de volupté.
Ils s'allongèrent ensuite en cuiller, à demi-dévêtus, indifférents aux passants, épuisés, et ne se réveillèrent qu'au beau milieu de la nuit.